La quincaillerie de bâtiment et la lustrerie en  bronze.

 

Les souvenirs que je garde quant à la quincaillerie de bâtiment, ce sont des dessins et encore des dessins :des clenches de porte , des entrées de serrure , des crémones de fenêtre , dans tel ou tel style . 

Lorsque le client avait fait son choix , commençait la taille :sur un bloc de plâtre sec Papa reproduisait le dessin de la clenche de porte  . Ensuite il taillait le plâtre, grossièrement d'abord et puis avec de plus en plus de précision . 

L'objet terminé était passé au papier de verre très fin et déposé précautionneusement sur un petit coussin (genre matelas de berceau de poupée) jusqu'à l'arrivée du client.

 

Pour ce genre de travail , je n'ai jamais vu faire de moule en plâtre .

 

C’est dans ces heures- là que l’on entendait des phrases comme:

« Je n’ai pas le temps, je dois tailler »

ou après le souper : « Je descends  encore une heure, j'ai encore beaucoup à tailler. »

Ou , en discutant du prix avec Maman : « Je vais lui demander combien pour ce travail ? » Maman donnait un prix et Papa rétorquait :« Que ça ! , mais tu ne rends pas compte des heures que je vais passer à tailler ! »

 

La suite du travail se passait chez le fondeur . 

Le travail devait certainement être semblable du temps de mon grand-père . 

Les croquis ci-dessous montrent également le travail du bronze.

Les pieds de lampes façon bougeoirs doivent dater de l'époque de mon grand-père.