Les Bas-reliefs

Les bas-reliefs .

"Le bas-relief est un type de sculpture ou de modelage, qui peut être peint.

Sa particularité est de ne présenter qu'un faible relief, le sujet représenté ne se détachant que faiblement du fond."

(voir la suite sur le site de Wikipédia:)

Que faisait Papa en terre et à quoi cela servait-il ?

Ce devait être la base de la fabrication d’un objet en bronze, en cuivre ou autre métal ou tout simplement en plâtre peut-être .

Ce travail de la terre n'était pas très fréquent, il m’a toujours éblouie ,moi si maladroite !

La dextérité de Papa, la sûreté de la main droite , ferme et délicate à la fois , qui ne tremblait pas ,alors que la main gauche maintenait une petite boule de terre prête à l’emploi .

Parfois pour marquer les ondes, les reliefs donnés avec tel outil plutôt que tel autre ,la main gauche appuyait un peu sur la main droite comme pour la garder bien ferme.

Papa gardait l’œil sur le croquis qui lui servait de modèle : la mesure et encore la mesure , rester dans la proportion, ne pas trahir l’échelle ,respecter le vœu du client ,même si ce n’est pas l’idée de Papa , et tout cela en position debout , presque immobile !

Le plus souvent, il travaillait debout, devant un grand chevalet en bois gris sur lequel était posé un support.

La terre reposait dans un seau, recouverte d’un torchon humide et le travail, lorsqu’il était interrompu, était également recouvert délicatement de torchons humides, ni trop ni trop peu !

Il ne fallait pas que les torchons tombent, on les fixait, délicatement. « Faut pas que ce soit sec demain matin, faut pas que ça entraîne la terre sinon je vais devoir recommencer ».

A propos de ces bas-reliefs je citerai de mémoire :

-Un bas-relief accroché au mur du couloir à Jette, rue St Norbert.

Il devait faire 40 cm de haut et environ 1 mètre de long .

Je le vois blanc , en plâtre non peint , représentant des personnages peut-être mythologiques ou des anges ?

Il faisait partie de notre vie , nous passions devant lui à chaque fois que nous sortions ou rentrions dans la maison !

-Un médaillon rond représentant le profil de César se trouvait au-dessus de la porte du chalet, à Meise.

Je n’ai pas de photo le représentant.

Qu’est-il devenu ? Je pense qu’à notre départ de Meise Maman a du l’offrir à Philippe Van Wayenberghe.

Nadine, Michel et Stéphane doivent s’en souvenir.

-Charleroi : « écusson porte hôtel de ville. » (photo Wikipédia)

Papa a dû en parler quand Claudine est allée s ‘installer dans cette ville .

Personnellement , je n’ai comme souvenir la petite photo 6x9 au dos de laquelle Maman avait écrit « Écusson de la porte de l’Hôtel de Ville de Charleroi »

-L’Aigle et le Hibou, Ah ! Ça , la famille s’en souvient ,pour ce qui concerne le hibou en tout cas!

Ils ornaient chacun une cheminée dans notre maison de Jette rue St Norbert.

L’aigle se trouvait au rez-de-chaussée , dans la petite pièce pompeusement baptisée « le bureau » .

Il y est resté après la vente de la maison vers 1959. On l’aperçoit sur les photos de lustres.

Quant au Hibou , il a été ôté de son emplacement à la demande de l’acheteur : son épouse nourrissait une aversion envers cet animal.

Merci Madame , grâce à vous, le Hibou ( qui serait une Chouette d’après les spécialistes ) ne nous a plus quittés : dans nos deux maisons : à Meise et à Jette (rue de l’Héroïsme) d’abord .

Ensuite chez nos enfants Stéphane et Bérénice , où il se trouve actuellement .

-Bruxelles pavillon de l'Octroi , Porte d’Anderlecht.

Un jour, une erreur . . .

Je me souviens d’une plaque (commémorative sans doute) comportant un texte .

Il y a urgence, on a travaillé très tard.

Le fondeur vient voir la terre avec le client.

Tout le monde donne son avis, on lit et relit le texte.

C’est O.K. , Papa fait son moule et son positif.

Le plus vite possible « il faut que le plâtre sèche »

Enfin, le fondeur vient enlever son positif et fait son petit ménage avec le sable, la plaque est coulée, le client va l’enlever, c’est alors que se joue le drame : il y a une faute d’orthographe ! (la plaque était -elle déjà coulée ??)

Là, c’était tellement dramatique que je ne sais plus ce qui s’est passé.

Je devais avoir une douzaine d’années et je comprenais très bien le drame que représentait ce contretemps. J’ai l’impression que Papa a corrigé le positif en plâtre. Il n’avait plus sa terre et de toute façon le temps manquait pour refaire tout le circuit.

Il a dû passer une grande partie de la nuit à corriger et je dirais même que le fondeur est resté auprès de lui .

Le pavillon de l'Octroi , Porte d'Anderlecht à Bruxelles

C'est bien cette plaque-là dont je gardais le souvenir .

Pas étonnant qu'une faute d'orthographe s'y soit glissée . . .et corrigée !

Et je n'avais pas 12 ans , mais 17 ! (cf date de l'inauguration !)

ci-dessous le texte en question :

Le nouveau voûtement de la Senne passant sous ce pavillon a été inauguré le

21 - V - 1955

Par

A .Van Acker premier ministre

E. Leburton, Ministre de la Santé Publique et de la Famille.

O .Van AudenHove, Ministre des Travaux publics et de la Reconstruction